Après les plans de sauvetages mondiaux - La grande ombre de l'énorme endettement souverain n'a pas créé d'impératif de redéfinition du "contrat social" entre "Main Street", Wall Street et le gouvernement.

Le Dr Alexander Mirtchev, fondateur et président de Krull Corporation, a discuté des actions du gouvernement américain en réponse à la crise économique dans le cadre de l'émission Riz Khan Show sur Al-Jazeera. Les complexités créées par la situation économique et financière précaire sont exacerbées par ce qui est perçu comme un "échec du 'contrat social' régnant" entre "Main Street", Wall Street et le gouvernement américain. "En d'autres termes, Main Street s'en remettait à Wall Street pour mener à bien ses activités, le gouvernement étant perçu comme l'arbitre et même le garant de rendements sûrs. Aujourd'hui, l'effondrement de ce "contrat" suscite des appels de toutes parts en faveur d'une refonte de l'ensemble du système", selon le Dr Mirtchev.


Après les plans de sauvetages mondiaux - La grande ombre de l'énorme endettement souverain n'a pas créé d'impératif de redéfinition du "contrat social" entre "Main Street", Wall Street et le gouvernement.

Le Dr Alexander Mirtchev, fondateur et président de Krull Corporation, a discuté des actions du gouvernement américain en réponse à la crise économique dans le cadre de l'émission Riz Khan Show sur Al-Jazeera. Les complexités créées par la situation économique et financière précaire sont exacerbées par ce qui est perçu comme un "échec du 'contrat social' régnant" entre "Main Street", Wall Street et le gouvernement américain. "En d'autres termes, Main Street s'en remettait à Wall Street pour mener à bien ses activités, le gouvernement étant perçu comme l'arbitre et même le garant de rendements sûrs. Aujourd'hui, l'effondrement de ce "contrat" suscite des appels de toutes parts en faveur d'une refonte de l'ensemble du système", selon le Dr Mirtchev.

Le public souhaite que le gouvernement soit proactif, mais il n'existe pas de solution miracle qui permettrait d'éliminer la crise actuelle avec toutes ses complexités, et en particulier la présence de "l'éléphant dans la pièce" - le spectre de la dépression économique, de la dette imminente et de l'inflation naissante", a-t-il souligné. Le gouvernement américain ne dispose que d'un ensemble limité d'outils pour résoudre une pléthore de problèmes souvent divergents et contradictoires. Si l'intervention massive de l'État est déjà une réalité inévitable et devrait, espérons-le, contribuer à un effondrement plus court et plus superficiel, elle ne constitue pas encore une politique économique.

"D'une part, les critères de réussite sont que l'intervention du gouvernement devrait atténuer la peur et l'incertitude de l'avenir, stimuler la confiance du marché, et finalement apporter un nouveau niveau de productivité, de compétitivité et d'esprit d'entreprise, en utilisant plutôt qu'en rejetant la "main forte du marché" et en sevrant progressivement le marché des "correctifs" du gouvernement."

Mirtchev considère qu'"à ce stade, il est beaucoup plus important de formuler et d'articuler une stratégie de sortie claire qui traiterait de manière exhaustive la durée, les perspectives et les objectifs de l'intervention gouvernementale, car les gouvernements ne sont pas toujours les meilleurs gardiens des marchés, pas plus que les fonctionnaires ne sont les meilleurs cadres dirigeants d' industries."

Les renflouements, par exemple, semblent être utilisés comme une sorte de "panacée" et se substituer à des procédures de quasi-faillite pour les entreprises et les secteurs en faillite. De telles mesures sans précédent pourraient toutefois entraver les opérations normales du marché, qui garantissent que les entreprises en faillite ne s'égarent pas", a-t-il averti. Les renflouements sont inévitablement perçus par un certain nombre de parties prenantes comme récompensant l'échec, souvent sans bénéfice public clair.

"L'attention s'est également portée sur l'efficacité de l'intervention massive du gouvernement, qui est souvent contraint de s'appuyer sur des mécanismes qui ne sont pas adaptés, pour gérer ou canaliser efficacement des programmes et des ressources d'une telle ampleur. Étant donné l'ampleur du financement public, le potentiel de gaspillage et de corruption est considérable", selon M. Mirtchev. "Une question importante est celle de la responsabilité des bénéficiaires des fonds publics, en particulier dans le sillage de la colère contre les bonus versés aux dirigeants d'AIG", a-t-il ajouté. "Si des lois ont été violées, alors évidemment les coupables seront punis. Mais il s'agit plutôt d'une défaillance systémique, et les tentatives d'attribuer des responsabilités individuelles entraînent parfois des complications, voire provoquent l'introduction de mesures et de lois encore plus controversées."

Commentant les affirmations selon lesquelles les plans de sauvetage représentent une forme de "capitalisme d'État" et parfois même un glissement vers le "socialisme", M. Mirtchev a rappelé que "historiquement, le rôle de l'État s'accroît en temps de crise". Les plans et les résultats du gouvernement sont "semblables à un test de Rorschach, dans le sens où différents groupes d'électeurs voient ce qu'ils sont enclins à voir." Paradoxalement, à l'heure actuelle, le flux de fonds va du secteur public au secteur privé, plutôt que l'inverse, ce qui rend plus compliqué qu'il n'y paraît à première vue d'attribuer une idéologie ou une philosophie univoque à cette intrusion sur les marchés. "Il reste à voir quelle forme prendra l'intervention du gouvernement, quelle sera la stratégie de sortie et quelle sera son efficacité, et quelles seront les conséquences à long terme", a-t-il commenté.

 

Laisser un commentaire

Votre adresse électronique ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont marqués *