L'épreuve de force locale face à la récession mondiale - Deux modèles de gestion des "actifs toxiques" émergent

Alexander Mirtchev, éminent expert économique et stratège mondial basé à Washington, a discuté avec EuroWeek, une publication qui couvre les marchés de capitaux internationaux, des plans de stabilisation de l'économie internationale et des mesures visant à relancer les institutions financières en difficulté sur les marchés émergents. Dans une interview exclusive accordée à cette publication professionnelle influente, le Dr. Mirtchev a expliqué que certaines économies de marché émergentes en pleine expansion sont mieux placées que d'autres pour faire face aux pressions du resserrement du crédit et du ralentissement économique mondial. Il pense qu'en Chine, en Inde, au Brésil, en Russie et sur certains autres marchés, la mise en œuvre d'importantes tactiques de stabilisation fiscale, combinée à la recapitalisation, à des dispositions de prêt étendues et à la libéralisation des réserves obligatoires, peut encore isoler les principales banques des pressions négatives de la crise financière mondiale.


L'épreuve de force locale face à la récession mondiale - Deux modèles de gestion des "actifs toxiques" émergent

Alexander Mirtchev, éminent expert économique et stratège mondial basé à Washington, a discuté avec EuroWeek, une publication qui couvre les marchés internationaux de capitaux, des plans de stabilisation de l'économie internationale et des mesures à prendre pour relancer les institutions financières en difficulté sur les marchés émergents.

Dans une interview exclusive accordée à cette publication professionnelle influente, le Dr Mirtchev a expliqué que certaines économies de marché émergentes et en pleine expansion sont mieux placées que d'autres pour faire face aux pressions du resserrement du crédit et du ralentissement économique mondial. Il pense qu'en Chine, en Inde, au Brésil, en Russie et sur certains autres marchés, la mise en œuvre d'importantes tactiques de stabilisation fiscale, combinée à la recapitalisation, à des dispositions de prêt étendus et à la libéralisation des réserves obligatoires, peut encore isoler les principales banques des pressions négatives de la crise financière mondiale. En tant que président et fondateur de Krull Corporation, M. Mirtchev a conseillé les responsables monétaires d'un certain nombre d'économies en croissance et en développement sur la manière de mettre en œuvre de telles mesures afin de répondre aux préoccupations en matière de liquidité et de solvabilité et d'éviter ainsi les rachats massifs par l'État.

"Dans la lutte économique actuelle, il est important que les économies en expansion rapide ne coupent pas court à l'élan de modernisation et à l'agenda du libre marché pour l'amélioration de la productivité et de la compétitivité qui leur permettra d'être compétitives dans des périodes économiques plus saines", a déclaré le Dr Mirtchev à EuroWeek. Il estime que les gouvernements ont intérêt à ne pas "s'occuper de la fonctionnalité des banques, mais simplement à les aider à payer leurs dettes et à prêter aux clients."

Ces mesures devraient être "fondées sur les principes du marché, de sorte que personne ne soit contraint de céder des actions à l'État et que les banques aient la possibilité de racheter les actions vendues au gouvernement à tout moment". Il estime que le soutien du gouvernement aux institutions financières des marchés émergents ne doit pas être un "repas gratuit" et, surtout, qu'il faut éviter de faire du gouvernement celui qui "choisit les gagnants et les perdants" - "les actionnaires et les principaux investisseurs de ces banques devraient mettre des fonds à disposition pour sauver les institutions, car c'est autant dans leur intérêt que dans celui du gouvernement", a-t-il déclaré.

"Sauf nouvelles perturbations majeures, les marchés pourraient réagir à cet ensemble de mesures en rebondissant vers le milieu de 2009, sur la base d'une confiance accrue. L'ampleur de ce rebond variera d'un secteur à l'autre - plus la confiance dans la volonté politique de prendre les décisions difficiles nécessaires pour soutenir la reprise économique sera élevée, mieux les marchés réagiront", a indiqué M. Mirtchev. Il a également déclaré que "les marchés émergents sont soumis aux mêmes pressions que le reste du monde, mais ils réagiront différemment." Par exemple, dans le cas du Kazakhstan, il a souligné qu'un "paquet de mesures de stabilisation et de croissance visant à gérer l'économie pendant ce ralentissement" a été mis en place, mais que "les mesures diffèrent de celles adoptées par les États-Unis et le Royaume-Uni en ce sens qu'elles s'attaquent aux problèmes de liquidités des banques tout en s'efforçant de stimuler les parties en difficulté de l'économie du pays."

M. Mirtchev est président de Krull Corp, une société de conseil basée à Washington. Il est également directeur indépendant du Fonds national d'aide sociale du Kazakhstan (Samruk-Kazyna) et conseiller économique principal auprès du Premier ministre du pays.

Pour lire l'intégralité de l'interview de M. Mirtchev dans EuroWeek et Mergermarket, rendez-vous sur www.euroweek.com et www.mergermarket.com.

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