Dans une interview accordée à Reuter's, Alexander Mirtchev, de Krull Corporation, évoque la tendance croissante des fonds souverains à coopérer au lendemain de la crise économique mondiale.

L'économiste international Alexander Mirtchev, président et fondateur du fournisseur de solutions stratégiques mondiales Krull Corporation, considère les fonds souverains comme un facteur de croissance puissant, mais "moins visible", de l'économie mondiale. Dans une interview accordée à Reuters, Mirtchev a noté que .... "Les fonds souverains ont déjà dépassé le stade du "retrait et du regroupement" provoqué par la crise, sans parler de l'époque de "l'investissement glamour" qui est désormais révolue, car ils sont confrontés à la nécessité d'établir des priorités dans leurs portefeuilles et de se concentrer sur de nouveaux domaines de croissance, ce qui sous-tend la justification de l'union des forces sur une base ad hoc", selon le Dr Mirtchev.


Dans une interview accordée à Reuter's, Alexander Mirtchev, de Krull Corporation, évoque la tendance croissante des fonds souverains à coopérer au lendemain de la crise économique mondiale.

WASHINGTON , Aug. 26 /PRNewswire/ - L'économiste international Dr. Alexander Mirtchev, président et fondateur du fournisseur de solutions stratégiques mondiales Krull Corporation, considère les fonds souverains comme un facteur de croissance puissant, mais " moins visible ", de l'économie mondiale. Dans une interview accordée à Reuters, Mirtchev a analysé le nombre croissant d'alliances de fonds souverains qui sont devenues de plus en plus courantes, exprimant l'opinion qu'une telle coopération bénéficierait en fin de compte aux régions où ces "alliances" opèrent, ainsi qu'aux fonds eux-mêmes.

Les fonds souverains (SWF), les véhicules d'investissement nationaux que les gouvernements du monde entier utilisent comme instrument d'investissement direct, ainsi que pour constituer des portefeuilles financiers pour l'épargne et les revenus, ont repris du poil de la bête en août. "Les fonds souverains ont déjà dépassé le stade du 'retrait et du regroupement' provoqué par la crise, sans parler du temps de 'l'investissement glamour' qui est désormais révolu, car ils sont confrontés à la nécessité de hiérarchiser leurs portefeuilles et de se concentrer sur de nouveaux domaines de croissance, ce qui sous-tend la justification de l'union des forces sur une base ad hoc", selon le Dr Mirtchev.

Collectivement, les fonds souverains disposent de 3 000 milliards de dollars pour financer leurs investissements. "Depuis l'époque où les rois investissaient pour construire des pyramides, lever des armées et financer des explorateurs, la richesse souveraine a suscité des controverses politiques. Mais les souverains ont évolué avec le temps et représentent aujourd'hui des autorités publiques légitimes sur le plan international", a indiqué M. Mirtchev.

"Les fonds souverains de différents pays du monde forment des partenariats, une pratique rarement observée avant la récession économique de 2008-2009", a déclaré M. Mirtchev. Il estime que "les nouvelles collaborations et alliances des fonds souverains impliquent que les conseillers en investissement internationaux, généralement issus de marchés étroitement réglementés, voient des avantages à réunir un certain nombre de fonds pour une transaction.

"Le principal avantage est de répartir le risque tout en augmentant les bénéfices potentiels. En tant qu'investissements à long terme, les fonds souverains ont le potentiel de stabiliser les entreprises dans lesquelles ils investissent puisque ces fonds ne vivent pas de rendements trimestriels", a-t-il ajouté. "En s'associant à d'autres qui peuvent avoir accès à de meilleurs outils d'investissement, les fonds peuvent compenser certaines limitations ou inefficacités de projets spécifiques, ce qui permet d'accéder à un cofinancement bienvenu, autre considération majeure."

Selon M. Mirtchev, un autre avantage est la transparence. "La conséquence immédiate de cette collaboration est qu'au moins plusieurs parties à la transaction doivent ouvrir leurs livres de comptes les unes aux autres, afin de négocier des accords avec lesquels toutes les parties sont à l'aise et d'augmenter le niveau de transparence globale dans l'investissement de la richesse souveraine d'une nation. Chaque fois qu'un gestionnaire de fonds tend la main à ses pairs, le marché obtient un peu plus d'informations sur les finances internationales, et les régulateurs sont immédiatement informés de l'intention de la transaction."

"La coopération entre les fonds souverains et leurs gestionnaires sur différents projets est un signe de leur maturité en tant qu'investisseurs    qui sont devenus plus conscients des opportunités du marché. À certaines occasions, cette coopération pourrait aider les fonds à devenir des leaders du marché dans des secteurs spécifiques", a commenté M. Mirtchev. "De manière cruciale, dans l'environnement de crise et d'après-crise, une telle coopération leur permet d'atteindre un nouveau niveau de légitimité sur des marchés où ils n'ont pas investi auparavant. En outre, cela permettrait également aux fonds souverains d'introduire des éléments de mécanismes de financement supplémentaires comparativement indépendants dans leurs transactions, un phénomène qui pourrait en fait évoluer vers une couche supplémentaire du système financier mondial."

"Dans cet environnement économique encore fragile, les fonds souverains qui s'associeraient pour investir dans des secteurs en difficulté donneraient un coup de pouce supplémentaire à la croissance économique mondiale, ce qui ferait d'eux une force puissante, bien que non reconnue, dans la reprise."

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